La mobilité, le nomadisme numérique, les divers outils de consultations des informations (multi device), les parcours clients multi canaux, et bien d’autres facteurs relatifs à nos usages quotidiens ont conduit à ouvrir la voix aux pirates de tous poils et à des besoins redoublés en termes de sécurité.
Là où la communication physique et le courrier postal demandaient déjà un certain niveau de protection, l’univers numérique ouvre des voies insoupçonnées à la fraude, à l’usurpation d’identité ou encore au piratage d’informations et de données… l’Internet fourmille de pièges ! Il ne s’agit plus, non plus, de penser « local » car les personnes malintentionnées œuvrent, seules ou en groupes, à l’international. Dans cette économie du partage et de l’échange, certains états se sont organisés pour lutter contre le cyber-crime, d’autres demeurent très laxistes. Les malversations peuvent atteindre tant les consommateurs individuels que les entreprises et les administrations ; nul n’est à l’abri !
Que faire pour se protéger ? Faire preuve de bon sens ne suffit pas. Avoir recours à des techniques et technologies adaptées est indispensable. Chiffrement des fichiers et partitions, clés WPA sur les réseaux Wi-Fi, pare-feu et antivirus, VPN, filtrage web, changement de mots de passe, signature électronique, …, il faut jouer avec les capacités créatives des hackers et prévoir des plans d’urgence de traitement.
Même si l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) évoquent des attaques contre des « cibles faciles », à savoir principalement des sites Internet de PME ou d’ETI, les centres hospitaliers, mairies, conseils généraux ou universités ne sont pas épargnés ; en 2015 plus de 20 000 sites de ce type ont été victimes de cyber-attaques ! D’après le dernier rapport du CESIN, 80% des entreprises françaises dénoncent au moins une cyberattaque entrante dans leurs serveurs sur les 12 derniers mois. Sachant qu’il leur faut généralement entre une à six heures pour détecter l’attaque et entre trois jours et 3 semaines pour corriger le système, l’enjeu est de taille.
Arrivent en tête de classement, à 80%, les « ransomware » (demande de rançon) ; en challenger nous trouvons l’attaque par déni de service à 40% ; enfin les attaques virales générales représentent 36% des cyber-attaques. Outre Atlantique, alors que des entreprises américaines déclarent que le coût moyen d’un incident de sécurité est de 40.000 $ – sachant que certaines ont déclaré des incidents leur ayant coûté jusqu’à 700.000 $ – seulement 20% se disent être bien protégées.
Internet constitue l’une des choses les plus accessibles au monde. Aussi, dans ce contexte de Transformation digitale où l’un des points majeurs de la relation client est aussi la confiance numérique, tous les dirigeants d’entreprises privées ou d’organisations publiques, les DSI et les RSSI, sont confrontés au même défi : mettre en place des solutions de cyber-sécurité opérationnelles atteignant un haut niveau de sécurité et simples d’utilisation. Cette sécurité des systèmes fait souvent référence à la confidentialité, à l’intégrité, à l’authenticité, à la protection de la vie privée, à la résilience, à la disponibilité, ou à un mélange complexe de plusieurs ou de l’ensemble de ces éléments.
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